Accueillir l’arrivée des premières règles : accompagner en douceur

Pour une jeune fille avoir ses premières règles, c’est quitter l’enfance pour devenir doucement une femme. En général, elles arrivent entre 11 et 13 ans, il peut y avoir des exceptions jusqu’à 16 ans.
règlesL’arrivée des premières règles chez une adolescente est source d’interrogations. Cela peut entraîner un bouleversement, tant du côté des jeunes filles que de leurs mères.

“Ma fille va bientôt avoir ses règles. Que puis-je faire ? Comment l’accompagner dans cet événement ?”

 

Les règles : une histoire mère-fille

Les mères peuvent confondre la manière dont elles aimeraient célébrer cet événement et le besoin de leur fille. Toutes deux sont concernées de manière différente :

  • la mère voit sa fille la rejoindre dans la communauté des femmes : la roue de la vie tourne.
  • la jeune fille quitte le monde de l’enfance pour cheminer vers celui de la femme avec tout ce que cela représente pour elle.

Il  est préférable de commencer à en discuter assez tôt avec votre fille. Afin de la préparer et la rassurer sur ce qui l’attend. Répondez à ses interrogations et surtout dé-dra-ma-ti-sez.

Vous pouvez lui demander ce dont elle a besoin et être à son écoute, la rassurer. Vous pouvez également  aborder ensemble les émotions que vous avez pu ressentir au moment de sa naissance, au moment de vos premières règles. Comment vous vivez votre cycle… Le plus important, c’est que votre fille puisse se confier et discuter en confiance.

 

Conseils de prévention

Depuis la puberté jusqu’à la ménopause, toutes les femmes ont éprouvé au moins une fois dans leur vie, des troubles de leur cycle menstruel : cycle trop long, trop court, absence de règles, règles trop rapprochées ou trop abondantes, douleurs du bas ventre, irritabilité, prise de poids, jambes lourdes, fatigue, pesanteur abdominale, douleurs lombaires, tension des seins, migraines, troubles du transit intestinal, etc. Chez certaines femmes, ces problèmes sont tellement fréquents qu’elles finissent même par les considérer somme étant normaux et qu’il lui faut s’y habituer. Pourtant des solutions existent pour soulager ces problèmes et restaurer l’équilibre hormonal et ces conséquences.

 

Les organes à prendre en considération

Le foie, il est chargé entre autre  de dégrader les hormones, lorsqu’il est fatigué ou surchargé il élimine plus difficilement les toxines cela peut entrainer de l’acné et des douleurs au bas du ventre, et même une fragilité émotionnelle.

La modification des équilibres hormonaux à l’adolescence est importante, l’organisme a besoin de s’adapter face à ce changement, et cela demande une activité hépatique optimale.

Les reins, interviennent dans la fonction d’élimination, en raison de pathologies ou de déséquilibres divers, la fonction rénale peut réduire sa capacité à éliminer les toxines par la voie urinaire. Il est conseillé de boire suffisamment d’eau, et éventuellement accompagner l’organisme dans ce processus d’élimination avec des plantes comme la  prêle connue pour ses  propriétés diurétiques.

 

Réglage alimentaire et compléments

On évitera les sources alimentaires contenant des lipides mal reconnus par l’organisme, notamment des huiles cuites et le lait. Ces sources alimentaires demanderont un travail conséquent au foie, ou aux glandes sébacées…

Phytothérapie

Pour compenser le déséquilibre, deux plantes qui ont une action progestative :

Le gattilier réputé pour ses propriétés de régulateur hormonal.

L’alchémille cette plante typiquement féminine s’utilise traditionnellement pour soulager les troubles gynécologiques (règles abondantes, syndrome prémenstruel, prise de poids, douleurs, pertes blanches, prévention des fibromes et réduction des hémorragies liées, …).

Des oméga-6 : l’onagre et la bourrache

Riches en AGE, les capsules d’onagre ou de bourrache accentuent la capacité à contrôler la bonne santé du derme. Elles auront une action complémentaire sur l’équilibre hormonal. Elles contiennent en effet des acides gras précurseurs d’hormones synthétisées par les glandes endocriniennes.

Aromathérapie

On peut également utiliser les  vertus antispasmodiques des huiles essentielles comme le basilic…

 

Activité sportive douce

(les mouvements réduisent les contractions du bas-ventre) ;

Vous pouvez également mettre une bouillotte sur le bas du ventre et du dos pour aider le  foie le décongestionner, calmer les crampes, spasmes et les  douleurs.

 

N’hésitez pas à consulter un naturopathe qui pourra vous aider au mieux et vous faire un bilan de vitalité complet.

Laurence Delorme pour l’association Oze
Naturopathe Coach / Formatrice
www.potentiel-sante.fr