Permettre aux enfants de mettre en valeur leur créativité artistique dès le bas âge, un mythe ou une démarche bénéfique au développement de l’enfant ?
L’éveil musical ou l’écoute active de la musique :
Lors d’un atelier d’éveil musical, les enfants sont sensibilisés à la musique en découvrant les instruments par le toucher et l’ouïe. Imaginez un groupe d’enfants s’écoutant les uns et les autres afin de créer un rythme. Une sensibilité individuelle qui produit un son collectif. Le pouvoir de la musique apaise les esprits, accentue la conscience d’autrui, d’interagir avec les autres enfants et permet de constater que l’enfant prend du plaisir. Cette dernière notion est essentielle au bien-être de l’enfant puisque ce dernier développera la confiance et lui donnera envie de persévérer dans cette direction.
L’éveil musical peut être assimilé au conte. Une simple histoire peut se transformer en diffusion des sens par les bruitages, un chant et une ambiance. La créativité devient alors imaginaire, ce monde si protégé par votre enfant. Ne soyez pas intrusifs, laissez-le appréhender cet environnement qui lui est unique. Cette approche pédagogique lui permet de sortir du cadre scolaire et de vivre d’autres expériences propices au développement personnel.
Observez votre enfant lorsqu’il met en scène la conversation imaginaire entre deux poupées. Si l’enfant vous invite à partager son monde, mettez-vous à sa portée et laissez votre créativité éclore. Si votre enfant décide de partager avec vous ses créations, prenez le temps de l’écouter.
Les ateliers d’écriture, catharsis ou impulsion créatrice :
Lorsque j’étais bénévole dans un petit théâtre dans le Sud de Dublin, j’ai pu co-animer des ateliers d’écriture auprès d’enfants entre 8 et 12 ans. C’était un petit effectif de 8 enfants venant d’horizons différents. La puissance de l’écriture a permis de créer des liens en partageant des expériences et en lisant les travaux sans préjugés.
Certains enfants étaient timides, d’autres plus avenants ; mais ils avaient tous envie d’écrire ce qui leur ressemblait. L’intrigue finale pouvait être secrète ou partagée. Laisser le choix à l’enfant de s’exprimer donne du sens au mot respect.
Roisin Meaney, écrivaine de livres pour enfants, animait l’atelier écriture. Après un partage d’expériences, elle identifiait les besoins utiles afin que chaque enfant écrive une histoire. Et si l’enfant s’inspirait de son expérience, de ses observations, de ses intuitions ? Une chose est sûre : l’écriture n’existe que si l’enfant est sensible aux effets de la lecture. En lisant une histoire à votre enfant le soir, vous lui apportez une lumière littéraire privilégiée de par votre présence physique parentale.
Le dessin, interprétation psychologique ou don inné ?
« Inné ou acquis ? Pour quelles raisons mon fils dessine t-il cela ? » sont des questions récurrentes. Nous recherchons sans cesse des explications à tout. Mais pensez-vous que votre enfant se demande « suis-je assez créatif pour remplir les conditions de créativité d’Alfred Binet ou de Sigmund Freud ? ».
A la croisée des chemins entre cognitivisme et développement personnel, chacun de nous possède un hémisphère dominant : l’hémisphère droit est qualifié de créatif, l’hémisphère gauche est qualifié de rationnel. Vous pouvez essayer de vous analyser mais en fin de compte, oser, n’est-ce pas plus agréable ? Votre enfant ose.
Vous attendez avec impatience ce cadeau de fête des mères ou des pères, un beau dessin ou un poème créé par votre enfant. Vous vous demandez alors si le portrait que votre enfant a fait de vous est ressemblant. L’esthétisme est subjectif ; c’est peut-être ainsi qu’il vous imagine. Pour laisser éclore un futur Van Gogh, vous pourrez commencer par lui demander de raconter son dessin. Votre enfant dessine, il s’exprime.
Récemment, la poupée Plume a été créée. Son objectif : permettre aux enfants de s’exprimer en écrivant dessus. Une avancée éducative ? Tentez et donnez-nous des nouvelles.
Votre enfant possède sûrement plusieurs talents artistiques, ce qui implique plusieurs intelligences. Les canadiens travaillent sur cette notion : si l’intelligence n’était que académique, nous évoluerions différemment tous conformes à une société de case.
Et Oscar Wilde créa « L’Art pour l’Art », tout simplement.
Vanessa LEMESME, pour l’association Oze
Le comportement d’un ennfat en classe est un indicateur important pour alerter les parents et les enseignants d’une e9ventuelle pre9cocite9 chez l’ennfat. Mais un ennfat peut eatre pre9coce et ne pas correspondre tout e0 fait e0 ce profil e0 cause d’un handicap comme la dyslexie, la dyspraxie, l’hyperactivite9 et aussi un ve9cu social difficile.Le de9sir de s’inte9grer, de ne pas avoir d’ennui, la peur d’eatre rejete9 poussent beaucoup d’ennfats e0 e9touffer ou dissimuler leurs capacite9s. Pour ve9rifier s’il y a re9ellement ce potentiel chez l’ennfat, un test de QI associe9 e0 une e9valuation de la personnalite9 doit eatre fait par un psychologue compe9tent et connaissant la particularite9 des ennfats pre9coces . L ’ e x a m e n p s y c h o l o g i q u e d o i t c o m p o r t e r : (*) – Un entretien d’une demie heure e0 une heure avec les parents et l’ennfat. Cet entretien permettra d’e9voquer le motif de la demande puis d’expliquer l’histoire de l’ennfat, son de9veloppement depuis sa naissance, ses relations avec ses parents et son entourage, ses difficulte9s, ses e9motions, son rapport avec le monde scolaire, sa manie8re de travailler, etc – L’entretien sera comple9te9 par des tests (10 e9preuves) visant e0 de9terminer la late9ralite9 et le de9veloppement psychomoteur, e0 e9valuer la maeetrise de la lecture, etc Plus e9ventuellement, une e9preuve de personnalite9 ou un dessin.- Suite e0 l’entretien et les tests, un compte-rendu e9crit et de9taille9 sera envoye9 e0 la famille. Ce compte-rendu (2 e0 4 pages) comporte les re9sultats chiffre9s aux diffe9rents tests ainsi que leur signification et les conseils qui en de9coulent.L’ANPEIP conside8re insuffisant un compte-rendu qui ne comporterait que les notes et les QI sans commentaires. Tout psychologue compe9tent sait qu’un examen psychologique ne se re9sume pas par la seule note du QI !
Il s’ennuie en classe, il a des raslutets catastrophiques car il ne s’applique pas dans ses lee7ons. Ces troubles peuvent parfois faire penser e0 de la dyslexie. Un controle des capacite9s de l’enfant sur des tests de calcul et de logique permet de rapidement s’en faire une ide9e. Ge9ne9ralement, cela se diagnostique chez un pedopsychiatre.Les troubles de l’enfant peuvent apparaitre de8s le CP. En fait, tre8s rarement en maternelle, il est possible de statuer sur l’etat re9el de l’enfant.