Attention : Où il y a de l’amour, il y a de l’espoir…

C’est l’attention à soi qui permet l’attention à l’autre. Sinon, il s’agit d’attendre de l’attention, voire de marchander (donner de l’attention pour en recevoir). Autrement dit, chercher au travers de l’autre ce que je ne m’offre pas.

Rappel de quelques éléments de la première partie : Attention à soi

L’attention à soi en 3 E 

1. mes Emotions me guident telles un GPS. Elles me connectent à moi, en particulier la joie.
2. mes Envies me donnent des idées de cap : vers où aller
3. mon Engagement consiste à choisir mon cap, c’est-à-dire ce que je vais programmer dans mon GPS.

Un GPS me donne ma position mais c’est à moi de décider de la destination pour qu’il puisse me guider. Savoir où je veux aller m’aide à me mettre en action, et à sortir de situations de blocage ou de zone de confort (c’est-à-dire de mes habitudes).

Connaître mes envies est un atout extraordinaire pour me mettre en mouvement. Mes émotions me renseignent sur ce que je vis. La joie me guide vers ce qui me correspond.

Une fois que je suis au clair avec moi, que je sais ce que j’aime et que je m’engage à le réaliser, je peux bénéficier d’une puissante ressource complémentaire : les autres !

Attention à l’autre

attention

Tant que je ne prends pas soin de moi, l’amour n’est qu’une illusion ou un pansement. J’attends de l’autre qu’il panse mes blessures, qu’il compense mon manque d’estime de moi.

J’ai envie d’être rassurée, d’avoir l’impression d’aller bien, alors que je cherche juste à oublier mes blessures.

Des blessures, nous en avons tous. Même si nous croyons que les autres vont mieux que nous : ils ont les leurs. Comme les nôtres, elles sont probablement peu visibles, voire bien dissimulées. Comme nous, ils ont sûrement peur que l’ont voit leurs cicatrices, leurs lacunes. Ainsi, la plupart du temps nous avançons masqués par peur de décevoir, de n’être pas digne d’amour. Quel piège !

Alors, quelle est la solution ? Comment sortir de ce champ de bataille, ou plus exactement de ce champ de blessures qui risque fort de générer des conflits d’amour ?

D’abord en reconnaissant l’existence de mes blessures et en identifiant les situations qui les ont créées ou réactivées.

À ce titre, ma relation à l’autre est un magnifique terrain de jeu (et de « je »).

Voici l’opportunité de revivre mes problématiques anciennes afin de les transformer pour grandir.

M’occuper de mes blessures

Pour m’éveiller à l’amour de moi, l’attention est la clé.

Pour m’éveiller à l’amour de l’autre : c’est l’absence d’attentes qui est la clé, offrir de l’attention sans chercher de retour.

Quand mes blessures sont douloureuses ou qu’une plaie est ouverte, il m’est difficile d’offrir de l’amour sans attendre que l’autre s’occupe de moi. Si je suis blessée, j’ai envie qu’on me prenne en charge et au moins qu’on me témoigne de l’attention. Je suis en manque.

Quand je veux m’occuper des blessures de l’autre, je deviens « soignante » au risque d’être « soi-niante » ! Prendre en charge les problèmes de l’autre peut me donner l’illusion que c’est lui qui a un problème et pas moi… Danger !!!

Ma vraie mission est de m’occuper de « moi-m’aime ».

L’autre est là pour me donner des défis, des occasions de grandir.

Il est préférable de donner de l’attention à l’autre si c’est désintéressé, c’est-à-dire quand je suis déjà nourrie. Ou éventuellement en gardant en conscience que c’est moi qui en profite : soit pour m’oublier : en me focalisant sur l’autre je zappe mes problèmes ; soit pour mieux me comprendre et évoluer.

Quand je m’aime assez, mon réservoir d’attention est plein, je suis comme rassasiée et je peux alors être disponible à l’autre, lui offrir mon Attention même si lui/elle ne fait pas de même.

Cela ne signifie pas qu’une relation doit être déséquilibrée, mais qu’elle peut l’être sans que j’ai à blâmer l’autre. C’est un choix possible grâce à la satisfaction d’être comblée par moi et de ne pas avoir peur de manquer d’attention. Qui plus est je vais en même temps me nourrir de la situation… grâce au miroir.

Qui sont les autres ?

L’illusion est de croire que les autres sont, soit comme moi, soit différents de moi. C’est l’amalgame de la comparaison.

La clé est de comprendre que les autres sont comme moi et différents de moi. C’est le filtre du miroir.

Dans tous les cas, la référence c’est moi et mes interprétations.

Le filtre est le décodage du monde qui m’entoure et me reflète.

Quand j’accepte le miroir et que je me vois dans les autres et dans ce qui m’arrive, j’accède à une extraordinaire sagesse.

Alors, chaque rencontre, chaque situation devient une opportunité de mieux me connaître et de grandir, car du coup :

L’autre est moi !

Le miroir reflète sans juger ce que je vis. À moi d’en interpréter le message afin de m’en nourrir.

Quand j’ai conscience que chaque interaction m’offre un reflet de moi, je me connais de mieux en mieux. N’est-ce pas là l’invitation essentielle : « Connais-toi toi-même » ?

Le miroir m’invite à ouvrir les yeux sur ce que je vis et à en accepter la pleine responsabilité.

Il me permet d’être attentive à ce qui se passe : en lien avec moi, grâce aux autres. Ainsi l’attention à l’autre devient de l’attention à moi-m’aime. Quand j’ai conscience de cela, je me ressource en toute circonstance.

Avec cette carte coach issue du kit « Foi en Soi », voici une autre présentation du filtre du miroir :

Premier exercice à chaud : Ce que vous aimez ou n’aimez pas dans cet article, vous parle d’aspects de vous. Alors, qu’avez-vous appris de vous ?

Pour offrir de l’attention à ceux que vous appréciez, en commençant par vous, en ce début d’année un kit vous est offert pour 3 kits achetés (et même 2 kits pour 5) : http://www.my-coachkit.com/acheter-my-coach-kit

 

Corinne TANGUY pour l’association OZE
Psychologue du travail et Coach en gestion de carrière
Créatrice des outils d’auto-coaching www.my-coachkit.com

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