Charte de confiance et de déontologie

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Charte de confiance

 

De quoi parle-t-on ?
Dans quel domaine et quel contexte nous intervenons ?

La parentalité est le lien qui unit un adulte à son enfant, à l’égard duquel il est tenu d’assurer un ensemble d’obligations garantissant la protection du jeune, le soin, l’éducation et le développement de l’enfant.

La parentalité se vit dès les premiers jours de la petite enfance, jusqu’à l’âge de jeune adulte. Elle se poursuit au-delà en changeant de nature : elle devient une relation d’adulte à adulte. Les droits de l’enfant sont définis par la convention internationale des droits de l’enfant et par la loi du 5 mars 2007.

Chaque intervenant OZE s’engage à respecter intégralement ces droits.  

Principes fondamentaux de notre action :

  • Accompagner les parents sans se substituer à eux. Reconnaître, respecter et faire grandir la fonction éducative des parents.
  • Être dans une co-éducation aux côtés des parents et professionnels. Associer les parents. Consolider leurs compétences, leur apporter un soutien. Offrir aux parents des solutions adaptées à leur attentes, à leurs difficultés et à leurs interrogations ; pour leur permettre de devenir des acteurs responsables de l’éducation de leurs enfants.
  • Etre dans la bienveillance et le non jugement de valeur. Ne pas classer arbitrairement les parents ou les familles en raison de leur origine, de leur quartier de résidence, de leur métier. Etre dans l’écoute et la bienveillance.
  • Prendre en considération l’aspect interculturel et intergénérationnel.
  • Agir de façon apolitique et aconfessionnelle ; respecter les principes de la république et de la laïcité.

 

Quelques moyens d’action :

Les professionnels de l’équipe d’OZE assurent des permanences et vous accueillent individuellement. Ils proposent des débats, des ateliers, des conférences, développent et proposent des outils pour futurs parents, parents ou grands-parents et professionnels pour partager expériences et difficultés, joies et réussites rencontrées dans le rôle parental de chacun.

D’autre part, l’équipe d’OZE proposent aux professionnels des outils leur permettant d’accompagner eux-mêmes les familles dans leurs missions éducatives en les formant aux questions de la parentalité.

Parmi les professionnels auxquels OZE propose ses services : assistante maternelle, enseignant, éducateur spécialisé, coordinateur de pôle petite enfance, animateur de centre de loisirs… Enfin, les intervenants d’OZE s’attachent à instaurer un climat de confiance entre les parents et les professionnels de l’enfance et de la famille.

 

Charte de déontologie des activités de formation :

L’activité de formation professionnelle de l’association demande un engagement de haut niveau en matière de déontologie. Nos recherches nous ont amené à prendre connaissance, puis à retenir et à intégrer une charte élaborée par des étudiants de Master 2 « Métier de formateur » sous la direction de Philippe Mérieu, à l’Université Lyon 2, en 2012. Nous reconnaissons l’excellence de cette charte et nous engageons à la pratiquer sans réserve. Voir document détaillé ci-dessous.

Pour tenir compte de l’évolution de la réglementation et des meilleures pratiques dans ce domaine, nous ajoutons à cette charte un point sur la gestion des données personnelles. 

L’association Oze s’engage à une gestion des données personnelles économes et parfaitement respectueuse du Règlement Général sur le Protection des Données individuelles (RGPD). En particulier, elle est déclarée à la CNIL sous le numéro 1698154 ; elle ne demande aux futurs stagiaires en formation que des données indispensables au déroulé de la formation (notamment celles demandées par la réglementation de la formation) ; et elle détruit les données personnelles qui n’ont plus d’utilité dans un délai maximum de 2 ans.

 

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charteCODE  DE  DEONTOLOGIE  DU  METIER  DE  FORMATEUR ET  DE  FORMATRICE
Texte  élaboré  par  les  étudiantes  et  étudiants   dans  le  cadre  des  cours  de  Philippe  Meirieu  au  sein  du  Master  2  « Métiers  de  la  Formation »  de  l’Université  LUMIERE-­‐Lyon  2,  en  novembre  2012

Chapitre 1 : LE FORMATEUR DOIT CONSIDERER CHAQUE APPRENANT COMME UN SUJET
Article 1 : Le formateur doit reconnaître chacun des apprenants dans sa singularité : son histoire, ses représentations, ses valeurs, ses stratégies d’apprentissage, ses acquis et ses projets.
Article 2 : Le formateur ne doit jamais enfermer quiconque dans une identité indépassable : il doit lui permettre d’explorer, de découvrir et de s’engager vers d’autres possibles.
Article 3 : Le formateur doit parier sur l’éducabilité de tous et ne jamais assigner quiconque à l’échec.
Article 4 : Le formateur doit rendre possible, identifier et valoriser les apprentissages de chacun ; à travers les tâches réalisées, il doit l’aider à repérer les objectifs atteints et les progrès effectués.
Article 5 : Le formateur doit permettre à la personne d’échapper aux relations d’emprise et de séduction par l’organisation systématique d’une réflexion métacognitive sur les situations d’apprentissage : il doit toujours amener l’apprenant à se demander : qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?
Article  6 : Le formateur doit promouvoir l’expression de chacun et éviter toute forme d’humiliation, d’agression ou d’exclusion ; pour cela le formateur doit, en particulier, garantir à chacun le droit au tâtonnement et à l’erreur.
Article 7 : Le formateur doit, à travers tous ses comportements, lier en permanence bienveillance et exigence à l’égard de tous.
Article 8 : Le formateur doit respecter et faire respecter l’intégrité morale et physique de toute personne à chaque instant.

Chapitre 2 : LE FORMATEUR DOIT ETRE LE GARANT DE LA STRUCTURATION DU COLLECTIF APPRENANT  
Article 9 : Le formateur doit expliciter le cadre de la formation, ses exigences et ses objectifs pédagogiques ; il doit garantir l’accès aux informations requises pour la réussite de la formation et aux ressources nécessaires pour effectuer les apprentissages.
Article 10 : Le formateur doit  présenter les modalités indispensables au bon déroulement du travail collectif, permettre leur appropriation et leur éventuelle adaptation en fonction des contraintes qui pourraient émerger.
Article 11 : Le formateur doit veiller à mettre en place les méthodes de travail permettant à chacun d’effectuer les opérations mentales requises par les apprentissages ; il doit faire en sorte que les modes de regroupement choisis servent les objectifs visés.
Article 12 : Le formateur doit recentrer systématiquement le groupe sur l’acte d’apprendre afin que les relations interpersonnelles, les réseaux psychosociaux et les affects n’entravent pas la dynamique de formation.
Article 13 : Le formateur doit s’attacher à formuler les consignes nécessaires au bon déroulement du travail avec la plus grande clarté et précision, en vérifiant leur assimilation par tous.
Article 14 : Le formateur doit s’astreindre à respecter lui-même les règles sociales qui s’appliquent aux apprenants.

Chapitre 3 : LE FORMATEUR DOIT INTERROGER EN PERMANENCE LES SAVOIRS QU’IL TRANSMET ET LES METHODES QU’IL UTILISE
Article 15 : Le  formateur  est  responsable  de  la  pertinence  des  savoirs  transmis.  A  ce  titre,  il  s’assure  de  la  validité  des contenus  et garantit  ainsi  la  qualité  de  la  formation  dispensée.
Article  16 : Le  formateur  doit  s’inscrire  lui-­‐même  dans  une  dynamique permanente  de  formation :  veille  professionnelle,  actualisation  de  ses  connaissances,  maintien  et  développement  de  ses  compétences.  Pour  cela,  le  formateur  doit  régulièrement  suivre  une  formation  de  formateurs,  s’impliquer  dans  un  réseau  d’échanges  de  pratiques  et  participer  à  des  manifestations  scientifiques  correspondantes  aux  savoirs  qu’il  transmet  et  aux  méthodes  qu’il  utilise.
Article  17 : Le  formateur  doit  être  conscient  des  limites  de  ses  propres  savoirs  et  les  reconnaître  face  aux  apprenants.  Il  doit  rechercher  les  informations  dont  il  ne  dispose  pas  et  être  capable  de  renvoyer  l’apprenant  à  d’autres  sources  de  savoir  que lui-­‐même.
Article  18 : Le formateur doit faire preuve d’impartialité dans la transmission des savoirs, dans l’animation des groupes et dans les évaluations qu’il effectue. Il doit s’interdire toute forme de propagande et présenter, sur les questions problématiques, les différentes options de la manière la plus exhaustive possible.
Article  19 : Le formateur doit rechercher et élaborer les méthodes pédagogiques les plus adaptées afin de permettre aux apprenants de comprendre et d’assimiler les savoirs transmis.
Article  20 : Le formateur doit construire des évaluations qui permettent à l’apprenant de se situer dans ses apprentissages et de progresser en identifiant ce qu’il a appris, le chemin parcouru et ce qu’il lui reste à apprendre.
Article  21 : Le formateur doit expliciter et respecter son positionnement institutionnel ; il doit confronter les acquisitions des apprenants au cahier des charges fixé par l’institution pour laquelle il intervient.

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charteCODE  DE  DEONTOLOGIE  DU  METIER  DE  FORMATEUR ET  DE  FORMATRICE
Texte  élaboré  par  les  étudiantes  et  étudiants   dans  le  cadre  des  cours  de  Philippe  Meirieu  au  sein  du  Master  2  « Métiers  de  la  Formation »  de  l’Université  LUMIERE-­‐Lyon  2,  en  novembre  2012

Chapitre 1 : LE FORMATEUR DOIT CONSIDERER CHAQUE APPRENANT COMME UN SUJET
Article 1 : Le formateur doit reconnaître chacun des apprenants dans sa singularité : son histoire, ses représentations, ses valeurs, ses stratégies d’apprentissage, ses acquis et ses projets.
Article 2 : Le formateur ne doit jamais enfermer quiconque dans une identité indépassable : il doit lui permettre d’explorer, de découvrir et de s’engager vers d’autres possibles.
Article 3 : Le formateur doit parier sur l’éducabilité de tous et ne jamais assigner quiconque à l’échec.
Article 4 : Le formateur doit rendre possible, identifier et valoriser les apprentissages de chacun ; à travers les tâches réalisées, il doit l’aider à repérer les objectifs atteints et les progrès effectués.
Article 5 : Le formateur doit permettre à la personne d’échapper aux relations d’emprise et de séduction par l’organisation systématique d’une réflexion métacognitive sur les situations d’apprentissage : il doit toujours amener l’apprenant à se demander : qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?
Article  6 : Le formateur doit promouvoir l’expression de chacun et éviter toute forme d’humiliation, d’agression ou d’exclusion ; pour cela le formateur doit, en particulier, garantir à chacun le droit au tâtonnement et à l’erreur.
Article 7 : Le formateur doit, à travers tous ses comportements, lier en permanence bienveillance et exigence à l’égard de tous.
Article 8 : Le formateur doit respecter et faire respecter l’intégrité morale et physique de toute personne à chaque instant.

Chapitre 2 : LE FORMATEUR DOIT ETRE LE GARANT DE LA STRUCTURATION DU COLLECTIF APPRENANT  
Article 9 : Le formateur doit expliciter le cadre de la formation, ses exigences et ses objectifs pédagogiques ; il doit garantir l’accès aux informations requises pour la réussite de la formation et aux ressources nécessaires pour effectuer les apprentissages.
Article 10 : Le formateur doit  présenter les modalités indispensables au bon déroulement du travail collectif, permettre leur appropriation et leur éventuelle adaptation en fonction des contraintes qui pourraient émerger.
Article 11 : Le formateur doit veiller à mettre en place les méthodes de travail permettant à chacun d’effectuer les opérations mentales requises par les apprentissages ; il doit faire en sorte que les modes de regroupement choisis servent les objectifs visés.
Article 12 : Le formateur doit recentrer systématiquement le groupe sur l’acte d’apprendre afin que les relations interpersonnelles, les réseaux psychosociaux et les affects n’entravent pas la dynamique de formation.
Article 13 : Le formateur doit s’attacher à formuler les consignes nécessaires au bon déroulement du travail avec la plus grande clarté et précision, en vérifiant leur assimilation par tous.
Article 14 : Le formateur doit s’astreindre à respecter lui-même les règles sociales qui s’appliquent aux apprenants.

Chapitre 3 : LE FORMATEUR DOIT INTERROGER EN PERMANENCE LES SAVOIRS QU’IL TRANSMET ET LES METHODES QU’IL UTILISE
Article 15 : Le  formateur  est  responsable  de  la  pertinence  des  savoirs  transmis.  A  ce  titre,  il  s’assure  de  la  validité  des contenus  et garantit  ainsi  la  qualité  de  la  formation  dispensée.
Article  16 : Le  formateur  doit  s’inscrire  lui-­‐même  dans  une  dynamique permanente  de  formation :  veille  professionnelle,  actualisation  de  ses  connaissances,  maintien  et  développement  de  ses  compétences.  Pour  cela,  le  formateur  doit  régulièrement  suivre  une  formation  de  formateurs,  s’impliquer  dans  un  réseau  d’échanges  de  pratiques  et  participer  à  des  manifestations  scientifiques  correspondantes  aux  savoirs  qu’il  transmet  et  aux  méthodes  qu’il  utilise.
Article  17 : Le  formateur  doit  être  conscient  des  limites  de  ses  propres  savoirs  et  les  reconnaître  face  aux  apprenants.  Il  doit  rechercher  les  informations  dont  il  ne  dispose  pas  et  être  capable  de  renvoyer  l’apprenant  à  d’autres  sources  de  savoir  que lui-­‐même.
Article  18 : Le formateur doit faire preuve d’impartialité dans la transmission des savoirs, dans l’animation des groupes et dans les évaluations qu’il effectue. Il doit s’interdire toute forme de propagande et présenter, sur les questions problématiques, les différentes options de la manière la plus exhaustive possible.
Article  19 : Le formateur doit rechercher et élaborer les méthodes pédagogiques les plus adaptées afin de permettre aux apprenants de comprendre et d’assimiler les savoirs transmis.
Article  20 : Le formateur doit construire des évaluations qui permettent à l’apprenant de se situer dans ses apprentissages et de progresser en identifiant ce qu’il a appris, le chemin parcouru et ce qu’il lui reste à apprendre.
Article  21 : Le formateur doit expliciter et respecter son positionnement institutionnel ; il doit confronter les acquisitions des apprenants au cahier des charges fixé par l’institution pour laquelle il intervient.

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