Les enfants et le sucre : attention danger !

Pourquoi alerter sur les dangers du sucre en excès ?

Le sucre en excès a des incidences sur la santé physique mais aussi sur l’état émotionnel et sur la capacité à gérer le stress de nos enfants mais aussi celui des adultes.

Le but de l’alimentation est de fournir les éléments nutritifs, et donc de l’énergie à notre organisme.

L’alimentation moderne avec les aliments raffinés apporte moins d’énergie à notre organisme et nous nous retrouvons fréquemment en carence et ou en surcharge.

Considérer que nous mangeons pour nourrir seulement notre corps physique est une erreur ; nous mangeons pour nourrir aussi notre cœur, notre intellect, et notre esprit.

Le sucre blanc est un sucre raffiné ; il est dévitalisé. Le raffinage élimine les vitamines, les sels minéraux. Il est source au niveau physiologique de déminéralisation, d’acidose tissulaire. Il est à l’origine du diabète, stimule l’inflammation, et baisse l’immunité…
Le sucre est une substance qui entraîne une forte dépendance, notre organisme en réclame toujours plus ! Une équipe bordelaise avait laissé le choix à des rats addicts à la cocaïne de s’auto-administrer une dose de cette drogue par voie intraveineuse ou d’avoir accès pendant 20 secondes à une solution de saccharine à 0,2 %. Même en augmentant la quantité de cocaïne, les rats avaient en majorité préféré la solution de saccharine. Ainsi, la notion d’addiction aux sucres est actuellement validée par de nombreux scientifiques.
Il est présent partout. On le trouve dans presque tous les aliments vendus en grande surface (en particulier dans les plats préparés et aliments industriels). Le grignotage entre les repas d’aliments sucrés (biscuits, sodas, jus de fruits, bonbons …) est encouragé par de nombreuses pratiques, en particulier la publicité.

Une alimentation doit être : équilibrée, digeste, de saison, bio et individualisée. Privilégiez la qualité plutôt que la quantité.

Index glycémique (IG)

C’est une note donnée à un aliment qui correspond à la vitesse et à la quantité de glucose qui se retrouve dans le sang après sa consommation. Les aliments à IG élevé provoquent une augmentation importante de la glycémie (hyperglycémie, entrainant une sécrétion importante d’insuline) tandis que les aliments à IG faible entraînent une faible augmentation de la glycémie.

L’index glycémique des aliments dépend de différents facteurs :

• du type de sucre.
• de la cuisson.
• de la mastication.
• de la durée du transit.

de la consommation de certains nutriments lors du même repas, Ex : la consommation de fibres diminue IG.

La notion de sucres rapides et de sucres lents est dépassée. En effet certains aliments contenant des sucres lents ont un IG élevé. C’est le cas des pommes de terre cuites, du pain blanc, des pâtes blanches, des barres de céréales, des viennoiseries, de la pizza, des céréales du petit-déjeuner… Tous ses aliments font monter le niveau de sucre sanguin plus vite encore que le sucre. En manger provoque un pic d’insuline, une hormone fabriquée dans le pancréas et qui transforme ce sucre sanguin en mauvaise graisse. Survient ensuite une hypoglycémie réactionnelle, c’est-à-dire que votre taux de sucre sanguin, après être monté trop haut, tombe trop bas…

Conséquences comportementale :

Pulsions sucrées, fatigue, tremblements, maux de tête, vision perturbée, troubles du sommeil, diminution de la concentration, étourdissements, saute d’humeur, colères, difficultés de s’adapter face au stress, hyperactivité…

Solutions pour moins de sucre

L’idée c’est d’accompagner en douceur nos enfants vers une alimentation plus saine, en leur montrant l’exemple, en étant cohérent entre ce que l’on dit et ce que l’on fait, plutôt que de leur dire il faut… tu dois… car cela risque fortement de les pousser inconsciemment à résister au changement.

• Proposez des alternatives : sucre intégral rapadura ou bien du miel si possible bio…
• Déshabituez progressivement les enfants au sucre en rééduquant leur palais.
• Proposez de limiter les sources de sucre s’ils sont d’accord pour qu’ils ressentent eux même les changements dans leur corps et dans leurs comportements.
• Autorisez exceptionnellement dans certaines occasions ; ne soyez pas extrémiste pour éviter de créer des blocages et des rapports de force.
• Intégrez des sources de fibres dans l’alimentation : cela permet de faire baisser l’IG. Les fibres sont des glucides complexes qui présentent de nombreux avantages : augmentation du péristaltisme intestinal, diminution de la cholestérolémie à jeun, effet de satiété, et effet pré biotique.
• Impliquez-les dans les solutions, pour qu’ils se sentent importants et responsables : liste des courses, proposer leur de vous accompagner faire les courses, le marché…
• Surveillez vos achats alimentaires, regardez la composition, apprenez à déchiffrer les étiquettes.
• Evitez le système de récompenses en associant des produits sucrés.
• Vous pouvez leur faire découvrir d’autres saveurs pour remplacer le sucre ex : la cannelle, la vanille…
• Parlez, informez. Le sucre : Attention Danger ! (voir la vidéo en cliquant ici)
• Vous pouvez également les accompagner à prendre conscience de leur automatismes émotionnels (ex : je me sens triste je mange un bonbon ou du chocolat ; cela apporte une forme de douceur mais il peut y avoir d’autres solutions possibles afin de répondre à ce besoin, comme faire un câlin à son doudou ou bien exprimer à travers un dessin ce qu’ils ressentent…)
• Proposez de cuisiner des gâteaux faits maison avec des ingrédients de qualité.
• Privilégiez les fruits de saison, les crudités, et les légumes
• Offrez un petit déjeuner de qualité et équilibré en incluant une source de protéines pour bien démarrer la journée avec un équilibre glycémique et pour éviter les pulsions sucrées.
• Partagez les repas dans le calme, la joie, en mastiquant suffisamment.
• Soyez bienveillant en respectant l’évolution et le changement de chacun.

Si cet article vous a plu, vous pouvez également lire notre article « Faisons les bouger »

Prenez bien soin de  vous

Vous le méritez !!!

Laurence DELORME, coach et naturopathe pour l’association Oze

theralia.fr