Le mind mapping est un outil de pensée visuelle qui fait de plus en plus parler de lui. Et il montre ses preuves pour nous aider à prendre des notes ou restituer un contenu de façon efficace et ludique. Et pour cause : il mobilise différentes aptitudes de notre cerveau.
Mais au fait, c’est quoi ?
Mind mapping ? Vous avez sûrement déjà entendu ce mot. On parle aussi de carte mentale ou heuristique… Vous ne voyez pas de quoi il s’agit ?
C’est l’un d’un des outils les plus puissants de pensée visuelle permettant de hiérarchiser des idées sur un thème (scolaire ou non). Tout en ajoutant les détails qui nous sont utiles… Le thème traité est au centre et les idées fortes partent du centre sous forme de branches épaisses. A partir de chacune des idées fortes, on pourra rajouter des idées de plus en plus précises à mesure qu’on s’éloigne du centre avec des branches de plus en plus fines.
Sur chacune des branches, pas de longues phrases : un ou deux mots ou juste un pictogramme. Vous vous dites que vous ne savez pas dessiner ? Pas de panique, il s’agit juste de symboliser certaines idées à l’aide de formes simples. Si vous savez tenir un stylo et tracer des cercles, des carrés, des triangles, avec un peu d’entraînement vous arriverez à trouver vos propres pictogrammes pour les idées dont vous avez besoin. Confucius disait qu’une image vaut mille mots : cela vaut le coup d’essayer !
Si je vous dis le mot ‘POMME’ il est possible que de façon quasi instantanée, une image de pomme se crée dans votre tête. Ou alors que vous fassiez des associations sans vous en rendre compte (« tiens, je mangerais bien de la tarte aux pommes… »). Ce sont des évocations personnelles qu’il peut être intéressant de cristalliser sous la forme d’un mot ou d’un pictogramme. Et c’est ce même pictogramme (ou mot) qui vous rappellera l’idée initiale sans grand effort si vous en aviez besoin dans une carte mentale.
Pourquoi est-ce un outil si puissant ?
Quand on fait du mind mapping, on est beaucoup plus actif (et même acteur !) que quand on prend des notes de façon linéaire. Car faire une carte mentale nécessite de choisir ses mots clés, ses pictogrammes, ses couleurs. Mais aussi de réfléchir à une organisation logique de tous ces éléments. Cette implication personnelle permet de renforcer la confiance que l’on peut avoir en ses aptitudes mentales.
D’un point de vue purement scolaire, il est clairement démontré que pour la plupart des élèves, relire leur cours ne suffit pas à le retenir. A moins de fournir de laborieux efforts… Faire une carte mentale à partir d’un cours qui vient d’avoir lieu sera par contre bien plus efficace. Et encore plus si la veille de l’évaluation on s’entraîne à la refaire sans la regarder.
Les branches d’une carte mentale reflètent en réalité les ramifications de nos neurones ! Contrairement à une liste de mots qui peut finir par étouffer notre pensée, les cartes mentales avec leurs ramifications permettent de stimuler notre créativité. Et d’avoir une pensée multidimensionnelle.
Mêler mots, formes et couleurs mobilise de très nombreuses aires de notre cerveau et nous permet d’être efficaces. En prenant du plaisir à faire ce que l’on fait. On sait depuis Roger Sperry (neuropsychologue américain, 1960) que chacun de nos deux hémisphères cérébraux a ses préférences. L’hémisphère gauche de notre cerveau préfèrerait la logique, les mots, les nombres, les listes. Tandis que l’hémisphère droit préfèrerait le relief, l’imagination, les couleurs. Faire du mind mapping permet donc d’utiliser en synergie un maximum de zones de notre cerveau.
Faire du mind mapping au quotidien
Le mind mapping ne sert pas que dans la sphère scolaire (où cela nous aide à résumer un cours, un livre, à faire un brouillon, à restituer ses connaissances avant ou pendant une évaluation…). On peut aussi utiliser cet outil pour organiser un événement (un week-end en famille, une réunion de travail…). Ou pour mettre en ordre ses idées (préparation d’une valise avant un voyage, mise en forme et en ordre des règles de fonctionnement au sein d’une famille…).
Vous l’aurez compris, l’utilisation est sans fin.
Et vous, vous commencez quand ?
Lila B. (alias ‘Sacrée Graine’ sur Facebook) pour l’association Oze
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