Ho’oponopono : un cheminement de transformation intérieure en famille

Je suis mère. Il est de ma responsabilité de ne pas reproduire les schémas éducatifs périmés que j’ai reçus et d’en créer de nouveaux. Pour que mes enfants puissent se rapprocher de qui ils sont. Guidée par ce besoin de respecter mes enfants, utilisant tout ce qui me dérange en levier pour grandir grâce à Ho’oponopono, je chemine maintenant sur le chemin de l’éveil….

 

Déscolarisation totale

Lorsqu’il avait 3 ans, j’ai tenté de scolariser mon enfant T. J’ai rapidement senti qu’il ne pourrait pas s’épanouir pleinement au milieu d’un grand groupe d’enfants inconnus, c’est à dire dans un lieu non sécurisé. Et pourtant, il s’agissait d’une école Montessori !

Je me suis alors laissée guider par mon enfant, et nous avons commencé l’école Montessori à la maison. C’est mon enfant, et je ne peux pas faire n’importe quoi. J’ai moi-même besoin de sécurité, et je me forme. Je passe tout mon temps à la fabrication de matériel pédagogique. Je suis fière de pouvoir lui offrir un apprentissage qui a fait ses preuves. C’est à cette époque que je suis maman une 2ème fois.

 

La méthode du Unschooling

Malheureusement, à 6 ans, T n’est pas prêt ni à la lecture, ni à compter. Je sens que c’est très difficile pour lui de répondre à mes attentes. J’imagine des jeux éducatifs et je me raccroche à un fil rouge en attendant qu’il soit prêt ! Je dois pourtant me rendre à l’évidence : j’ai des attentes et lui met la pression et tente de le manipuler. Je n’ai plus qu’une solution : lâcher mes attentes, me faire confiance et lui faire confiance. J’ai alors sombré dans les peurs abyssales de ma propre déscolarisation ! J’ai pourtant réussi à tout lâcher. Je me cale alors sur ses demandes pour y répondre au plus juste.

Nous avons commencé le Unschooling (lire John Holt, Charlotte Dien, Léandre Bergeron, J.P Lepri…). Cette méthode pédagogique consiste à nourrir du mieux qu’on peut la confiance en soi de l’enfant, guidé par ce qui l’anime. Les apprentissages se font dans le plaisir, et sont donc pleinement assimilés. Il n’y a plus de contraintes éducatives… c’est la liberté ! Petit à petit, mes enfants se rapprochent d’eux-mêmes, et je prends enfin le temps de me rapprocher de moi…

 

Ho’oponopono et thérapie familiale

ho'oponoponoJe découvre alors Ho’oponopono (façon Luc Bodin), en même temps que je redécouvre le livre des 5 blessures qui empêchent d’être soi-même de Lise Bourbeau : blessure de rejet/ masque de fuyant, blessure d’abandon/masque du dépendant, blessure de trahison/ masque du contrôlant, blessure d’humiliation/masque du masochiste, blessure d’injustice/masque du rigide.

J’utilise alors chaque conflit de ma vie de couple pour libérer les blessures réactivées et grandir. Nous avons tous les 5 blessures, et j’apprends à les vivre en conscience. Je me rends compte à quel point mes besoins non exprimés à temps génèrent en moi de la colère ! J’apprends à connaître et à exprimer mes besoins avec douceur et patience. J’accompagne mes enfants sur ce chemin de respect de soi, pour faire respecter ses besoins par l’autre.

La vie me propose alors d’en faire une activité professionnelle, que je débute en 2017. J’accompagne des personnes sur ce chemin mental de prise de responsabilité de notre création, de déculpabilisation, de gratitude et d’amour. Je sors de la survie, pour entrer dans la vie !!

 

La colère

Nos émotions sont juste parfaites. Elles sont des guides pour aller creuser là ou il y a besoin de mettre de la conscience. L’autre n’est pas responsable de ma colère, il n’est que le facilitateur. Merci à lui de m’aider à aller explorer là ou je ne me sens pas respectée, et donc mes besoins et mes attentes. Ma fille m’a permis d’aller contacter ma colère infanticide, pour que je puisse l’autoriser à vivre des colères parenticides et nous en libérer. J’ai alors pu me détacher de sa colère qui générait chez moi de grands flux émotionnels.

Maintenant, lorsqu’elle est en colère, je m’en détache, et lui envoie en pensée tout ce qui existe chez elle de joie de vivre, de tolérance, de respect d’elle-même et des autres, qui ne demande qu’a être contacté et exprimé. Plutôt que de concentrer mon attention sur tout ce que je constate, je la porte sur tout le positif que existe à l’état de germe. Et qui ne demande qu’à être reconnu pour pouvoir s’exprimer. Je change ma vibration, et c’est magique : la colère s’estompe très vite… pour un grand câlin d’amour…

 

La peur

Après 2 ans ½ de travail intensif, une formation en méditation pleine conscience, je contacte enfin ma plus grande peur : la peur d’un danger invisible qui peut me donner la mort. Je mets de la conscience sur mon intrication profonde avec mon compagnon, et les conséquences sur mes enfants. Je me détache de mes intrications avec la mort. J’apprends à m’incarner pleinement, à sentir la confiance d’être en permanence protégée et guidée par l’intelligence de la vie.

Plus le mental se calme, plus j’entends mes intuitions qui me guident sur le chemin de l’amour inconditionnel. Mon accompagnement est maintenant différent : il est inspiré !

Je vibre différemment, et ma famille résonne avec moi. Je grandis, ma conscience de ce qui est en jeu s’agrandit. Mes mots sont différents, mon accompagnement est de plus en plus conscient.

Je m’éveille, j’accompagne mes enfants sur ce chemin, à leur rythme, et je me rapproche de plus en plus de mon compagnon, qui se délivre de ses conditionnements et programmations à son rythme.

Nos émotions et celles de nos enfants sont parfaites. Elles peuvent nous guider sur un chemin de guérison. Elles ne demandent qu’à être accueillies pour mieux contacter la vie qui circule en nous.

 

Catherine CESAR pour l’Association OZE
Accompagnatrice Ho’oponopono & méditation
Facebook : « catherine cesar accompagnement ho’oponopono »

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