La maltraitance émotionnelle bien moins connue que la maltraitance physique. Elle regroupe les violences psycologiques et verbales infligées à un enfant. On peut également parler de maltraitance émotionnelle lorsque l’adulte ne répond pas aux besoins fondamentaux de l’enfant.
La violence verbale, une maltraitance émotionnelle
Elle est la plus répandue des maltraitances émotionnelles. La violence verbale s’exprime par un langage répété, utilisé par un adulte, visant à humilier l’enfant, le rabaisser, lui couper la parole, le punir, le menacer. Ou encore l’accuser systématiquement sans raison.
La violence verbale est difficilement identifiable puisqu’elle ne se voit pas. Et l’enfant n’en a pas directement conscience, donc n’en parle pas.
A court terme, les conséquences ne seront pas visibles. Les séquelles de cette violence s’exprimeront lorsque l’enfant grandira.
Les conséquences pour l’enfant
La maltraitance émotionnelle peut être dévastatrice chez l’enfant. En grandissant, il perdra toute confiance en lui et peut développer ce qu’on appelle un stress post-traumatique.
Le stress est la conséquence la plus visible de la maltraitance émotionnelle, alimenté par un état de méfiance, de peur. L’enfant, en grandissant, sera plus sujet à la dépression suite à ces violences.
Enfin, la maltraitance pourra entrainer à long terme des conséquences physiques, comme des troubles alimentaires ou des douleurs chroniques. Même si l’enfant ne se souviendra pas, une fois adulte, de son enfance, son cerveau va quant à lui se souvenir de ces traumatismes.
Cette maltraitance peut donc engendrer des séquelles parfois importantes. C’est pourquoi les professionnels de la petite enfance doivent aujourd’hui être vigilants à ce type de violences encore parfois méconnues et difficilement identifiables.
Alicia BOURGUIGNON pour l’Association Oze
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