Remèdes de grands-mères, Se soigner par les plantes

« Les remèdes de grand-mère, c’est la solution pour toi ! » Qui n’a jamais entendu parler de remèdes ancestraux pour soigner ses maux ?

Des ingrédients comme l’ail, le miel, le citron, le thym… étaient autrefois considérés comme des indispensables à avoir dans son « armoire à pharmacie » afin d’éloigner la maladie. Et ces savoirs se transmettaient de génération en génération. D’où viennent-ils et quels sont-ils ?

 

Origines de l’expression

On les appelle les « remèdes de grands-mères » ou également « remèdes de bonne femme ». Ce terme vient de l’italien « Buona Fama » qui signifie « de bonne renommée ». Il s’agissait autrefois de pratiques médicinales transmises de façon orale de génération en génération. Au fil du temps, il semble que l’expression soit tombée en désuétude en prenant une connotation plutôt péjorative.

 

Un savoir ancestral

Contrairement à l’homme moderne, nos ancêtres étaient plus à l’écoute de leur environnement. D’une part, pour se soigner mais pas seulement. Ils étaient capables de s’orienter sans l’aide d’une boussole, observaient la position des astres afin de s’assurer de bonnes récoltes au potager, savaient reconnaître les plantes ou utilisaient ce qu’ils avaient dans leur placard pour confectionner toutes sortes de remèdes ou cosmétiques, connaissaient le nom des oiseaux… Alors qu’aujourd’hui nous cherchons souvent nos réponses via internet, les anciens privilégiaient, quant à eux, la nature et la transmission de savoirs.

 

Un regain d’intérêt

Face à un monde hyperconnecté et un rythme effréné, il semblerait que l’on cherche à renouer avec ces savoirs oubliés. Revenir à une vie simple et de qualité avec l’aide de « Dame Nature » et toutes les richesses qu’elle peut nous offrir.

Manger équilibré, cultiver son potager, entretenir ses plantes d’intérieur, s’émerveiller d’une balade en forêt, se soigner avec des plantes, huiles essentielles, fleurs de Bach, fabriquer ses cosmétiques « maison »… A partir de la nature, on fabriquait tout ! Et c’est avec enthousiasme que l’on assiste au grand retour de ses pratiques ancestrales qui faisaient le bonheur de nos grands-mères.

Une alimentation saine et variée

Le bien-être passe aussi par l’alimentation. Pour ne pas tomber malade, celle-ci doit être variée et équilibrée, riche en fruits et légumes qui apportent les vitamines et anti-oxydants nécessaires. « Celui qui a de la sauge dans le jardin n’aura nul besoin du médecin » disait un proverbe ancien. Parmi les aliments les plus réputés pour booster sa santé, il convient d’utiliser :

  • l’ail : possède des vertus anti-oxydantes, anti-inflammatoires. Il purifie le sang.
  • l’oignon : consommé cru, il donne de l’énergie.
  • le citron : anti-microbien, énergisant et stimulant.
  • le gingembre : booste l’immunité
  • les myrtilles : améliore la vision
  • le miel : riche en vitamine B. Idéal pour adoucir la gorge…

remèdes

Se soigner par les plantes

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de plantes et de leurs bienfaits :

  • la curcumine : elle est utilisée contre les douleurs articulaires car elle a des vertus anti-inflammatoires exceptionnelles. On trouve également le gingembre et la cannelle qui ont des propriétés similaires.
  • la sauge : elle est utilisée en tisane contre la toux et les rhumes. En décoction, elle aide à lutter contre les aphtes. Elle est également utile à la cicatrisation et pour réguler la transpiration.
  • la camomille : elle soulage les migraines. Elle possède des propriétés anti-inflammatoires. En cataplasme, elle soulage les irritations cutanées. Favorise également l’endormissement et calme les tensions nerveuses chez l’enfant.
  • le pissenlit : c’est une plante diurétique qui purifie le sang. Elle est souvent utilisée au printemps en cure de désintoxication.
  • l’aloé vera : elle possède de grandes propriétés cicatrisantes. Elle est utilisée pour apaiser les coups de soleil.

Il existe quantité de plantes aux vertus exceptionnelles. En cas de doute sur l’utilisation d’une plante, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou médecin.

Emilie MIDROUET pour l’Association Oze

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