Le jeu video chez l’enfant

 Filles ou garçons ? Jeune ou vieux ? Qui joue au jeu video ?

jeu video et enfant

© Cello Armstrong – Fotolia.com

Il n’y a désormais plus de distinction, ou très peu, entre joueurs et joueuses. Les deux sexes se retrouvent indifféremment devant leur jeu video fétiche pour plusieurs heures de « plaisir ». En effet, si les filles ont longtemps été minoritaires et mal perçues dans le monde des “gamers”, l’état d’esprit a changé et leur place est maintenant acquise.

 

Le jeu video : bien ou mal ?

Une récente étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford a porté sur 50 000 jeunes âgés de 10 à 15 ans. Si 75% d’entre eux ont avoué jouer chaque jour à des jeux vidéo, l’impact de cette consommation “ludo-numérique” est différent selon la durée de leur présence devant l’écran.

Au final, c’est au-delà de 3 heures que se situerait le seuil au delà duquel le jeu video bascule « du côté obscur ». A ce stade, l’étude démontre que l’enfant devient moins sociable. La cause ? sans doute une exposition trop importante devant des contenus inappropriés associée à une coupure avec d’autres sources de connaissance et de divertissement.

Toutefois, l’influence d’un jeu video dépend aussi, au-delà du temps passé, de son son taux de violence. Des situations illégales, des comportements à risque, des états addictifs, certains éditeurs ne reculent devant rien pour attirer une classe d’âge pleine d’incertitudes, en recherche perpétuelle d’elle-même.

 

Quelle attitude adopter avec les enfants ?

Tout est question de mesure. Il faut un juste milieu et veiller à ce que l’enfant n’accède pas à des jeux qui ne correspondent pas à son âge. Comme pour tout divertissement ou support de communication, il faut que l’utilisateur ressente du plaisir et que sa capacité intellectuelle soit en adéquation avec le jeu.

Il est aussi important d’en limiter l’utilisation. De la même façon qu’un enfant ne doit pas passer des heures devant la télévision, l’addiction au jeu video pourra être évitée en réduisant justement la fréquence à laquelle il s’adonne à ses jeux préférés.

Des études récentes insistent sur le fait que les jeux vidéo participent au développement cognitif des enfants et peuvent même, pour certains, être source d’échanges. Virtuels et superficiels dans un premier temps, ces rapports à travers le jeu peuvent évoluer et les participants se créer un réseaux de contacts.

La surveillance des parents est plus de rigueur que l’interdiction…

Arnaud LECROQ, pour l’association Oze

www.oze-coaching.fr

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